La
fourmis est composée de
trois parties distinctes :
la
tête
le
thorax
l'abdomen
a.La tête
Le cerveau de la fourmis compte environ cinq cents milles neurones
contre cent milliards de neurones pour l'homme. Le cerveau fourmis est
composé de trois parties : le
protocérébron, le
deutocérébron et le
tritocérébron. Les deux
premières formations suscitées ont un
rôle
important dans l’intégration des informations
chimiques
perçues par les chimiorécepteurs :
-Le protocérébron, il y existe des structures qui
permettent l’intégration des messages nerveux
issus de la
transduction des messages chimiques : il s’agit des corps
pédonculés ou corpora pedunculata. Chaque corps
pédonculé consiste en un ensemble de petits
groupes de
neurones, les glomérules. Ces glomérules
constituent donc
un site de transfert d’information entre les neurones
sensoriels
et les neurones afférents aux centres supérieurs.
-Le deutocérébron, on y trouve les corps
cellulaires des
neurones innervant les antennes.
Elle
dispose d'une paire d'antenne composées de onze
segments d'on l'on fera la description plus tard dans ce dossier.
Les
mandibules sont la
partie supérieur de la mâchoire. chacune de ces
deux
mandilus est dure et cornée pour avoir la meilleur
résistance possible lors de l'attaque ou de la
défense.
Elles servent principalement à ce saisir de la nourriture et
de
la broyer. La diversité parmis l'espèce
myrmécéenne est telle que la taille de ces
mandibules
varie en fonction l'utilité qu'elles ont(par exemple parmis
les
l'espèce des fourmis granivores qui disposent de mandibules
très longues et puissantes ce qui leur permet de casser
facilement les graines)
L'oeil
composé ou
dénommé aussi photorécepteur ne
possède
qu'un seul appareil dioptrique. Cette assemblage d'une centaine de
facettes appelées ommatidies permet à la fourmis
d'avoir
un champs de vision de 180°. Certaines foumis voient en noir et
blanc, d'autre en couleurs, cela varient celon la recomposition de
l'image par le cerveau.
Les
ocelles sont des
capteurs infrarouges permettant la détection à
distance
des zones de chaleur. Les ocelles sont innervés par les
lobes
ocellaires logés dans le protocérébron
(voir
cerveau). Les mâles et les femelles en ont trois
disposées
sur le front disposés en triangle sur le vertex.
b.Le
thorax
Les pattes (six au total) sont toutes placées sur le thorax.
Elles sont longues, articulés et chacune pourvue de deux
griffes
à chaque extrémité.
Protarse
:
Une seule pour la patte antérieure.
Etrille
antenne :
L'étrille antenne est aussi appelé
éperon. C'est
un appendice servant à brosser, nettoyer leurs antennes
souvent
sollicitées pour communiquer. Il est situé
à
l'extrémité du tibia des pattes
antérieures.
Coxa
:
Hanche articulée.
Trochanter
:
Deuxième article de la patte articulée
placée
entre le coxa et le fémur.
Basitarse
:
Tarse numéro 1 (avec muscle).
Métaplanta
:
Tarse numéro 2 (sans muscle).
Le troisième tarse n’est pas nommé
(sans muscle).
Griffes
:
Elles sont au nombre de deux par pattes. Entre les griffes terminales
se trouve une sorte de coussinet minuscule couvert de poils. Ils
sécrètent un liquide adhésif
permettant à
l'insecte de se déplacer sur des surfaces lisses ou
très
pentues.
c.L'abdomen
Le
jabot social est une poche contenant des aliments pouvant servir aux
autres
fourmis. Lorsqu'une fourmie demande une
trophallaxie les aliments rejeté par la
fourmis donneuse viennent du jabot sociale de celle-ci. C'est en fin de
compte
un estomac collectif preuve de la sociabilité des fourmis. Le
jabot digestif est l'estomac propre de la fourmis.
2.Habitat, milieu de vie
Le
planète dans sa quasi-totalité est
peuplée par les
fourmis, de l'hémisphère nord au sud. Il n'y a
pas de
milieux de vie spécialement
attribué aux foumis comme nous en avons pour nous,car en
plus de
s’adapter à
n’importe quelle condition de vie elles sont d’une
diversité telle que chaque
espèce dispose d’un habitat et d’un
milieu de vie
différent donc d’une
colonisation quasi-entière de la planète bleue.
Par
contre celles-ci ont un
habitat bien spécifiques à leur
espèce(si
celles-ci sont arboricoles,
champignonistes...etc), mais aussi à leur milieu de vie.
Nous
avons en partie
travailler sur une micro-colonie de Myrmica Rubra nous permettant une
observation du milieu de vie et de l’organisation du
territoire
faite par
celle-ci.
3.Observations sur notre
colonie de Myrmica
Rubra(Fourmis rousses)
En
premier point
nous avons remarqué que cette espèce
aime l’humidité et donc va placer le couvain
près
du lieu le plus humide du
terrarium. Ici le lieu se trouvait être une fiole remplie
d’eau au tiers et
disposant d’un coton pour que l’eau ne coule pas
tout en
permettant une
humidification simple du nid. De plus la reine et les nurses
déplacent le
couvain hors du nid lorsque l’humidité est trop
forte car
cela pourri les oeufs
et les larves. En
deuxième point nous avons observé les sorties
hors
du nid des ouvrières et de la caste des soldates. Celles-ci
partent en
observation par groupe de trois jamais plus lorsque la colonie ne
disposait que
de 32 fourmis toutes castes confondues. Puis lorsqu’elle
s’est accrue nous
avons pu observer proportionnellement le groupe en même temps
que
la colonie
s’agrandir et de même après
l’hibernation de
notre colonie donc d’une baisse
des effectifs, une baisse du nombre de fourmis dans les groupes. Les
fourmis
gèrent l'effectif des groupes en fonction de l'effectif
totale
de la
fourmilière. On peut aussi remarquer cela dans la ponte de
la
reine: lorsqu'il
manque des effectifs à une caste par exemple celle des
soldates,
alors la reine
pond plus de soldates pouvoir palier le manque de cette caste. En
troisième point nous avons tenté un transfert de
nid (en liaison avec notre ancienne problèmatique) en
plaçant un deuxième nid
un peu plus humide que l'ancien (coton himidifié et
réserve d'eau) et nous
avons pu observer une migration du couvain et de la reine vers le
nouveau nid,
ce qui prouvait bien que les Myrmica Rubra
préférait les
milieux humides aux
milieux secs.